Nous avons tous des projets morts. Des qui n'ont pas fait long feu. Ou des qui n'ont même jamais vu le jour.
L'autre jour, j'en évoquais un avec un collègue.
Je me suis fait la remarque ce jour-là que ces projets, bien souvent, on n'en parlait pas.
Ou peu.
Comme si on n'osait pas.
Comme si... autre chose. Une culpabilité, un peu de honte, que sais-je encore.
C'est couillon, je trouve. Qu'on n'en parle pas plus. Ils disent tellement de choses ces projets, ces idées. Car nés et vite trucidés, pas nés, avortés pour un tas de raisons, bonnes ou mauvaises, ils sont souvent intéressantes.
Porteurs de contenu. Parfois d'utopies sympa. Parfois de prolongements, ceci faisant naître cela.
On ne pond pas sans raisons !
D'où l'idée de ce billet.
Un billet participatif évidemment.
Et si nous nous racontions nos projets morts ou pas nés ? Et si on en parlait ?
"ceci faisant naître cela" : C'est là l'essentiel de ce billet. Oui, les projets non-aboutis sont des paliers, des éclaireurs, des déclencheurs. Et en cela, ils sont nécessaires. Tu as bien dit. Il faut les travailler.
RépondreSupprimerPour les frustrations, c'est autre chose.
En revanche, le fait "qu'on n'en parle pas" me semble moins évident. Je cherche chez moi et les autres et je ne trouve pas de secrets enfouis sur le sujet. Mais, ça doit bien exister.
Je vais réfléchir. Si je trouve, je reviendrai.
Ben en même temps, s'ils n'en parlent pas, c'est logique que tu ne trouves rien :-)
RépondreSupprimerJe me permets par ailleurs de dire que non, l'essentiel de ce billet n'est pas dans le ceci faisant naître cela. L'essentiel de ce billet est dans l'appel à participation ;-)
On participe Didier!
RépondreSupprimerEt je serais plus précis sur ces projets dit « morts » pour te reprendre. Je dirais qu’ils ne se réalisent pas « à ce jour ». La nuance est fondamentale.
C’est l’expérience (celle depuis fin 2003) qui m’a fait découvrir cela.
Et donc modifier ma façon de penser, et d’être.
Ainsi que d’en connaître toute « la différence » pour reprendre le terme d’une célèbre prière. (Celle de la sérénité)
Ainsi qui peut dire que le projet, non réalisé à l’instant T , ne le sera pas plus tard.
Où bien (je rejoins là Claudio), qu'il permettra à un autre projet de se réaliser, différent que l’on n’imagine peut-être pas.
Alors ma devise est devenu « ne pas me projeter » (prédominance de l’orgueil) mais faire des projets (en travaillant l’humilité).
Ca ne s'invente pas ;-)
RépondreSupprimerVoilà que je reçois un courriel qui me dit ceci :
La vie est faite de grands projets, de petites envies, de beaux évènements…
Nous pouvons peut-être vous aider à mener à bien chacune de vos envies, en vous proposant des offres, des bons plans et des promotions en rapport avec votre projet à venir.
Pour cela nous vous invitons à nous en dire plus sur vous et les changements de votre vie.
Et après ça m'envoie là : http://projets.fr.email-attitude.com/page1.asp [désolé de participer à l'insu de mon plein gré à cette honteuse campagne promotionnelle]
Mais c'est pas possible, on est "sur écoute" ou quoi ? :-)
J'en ai plusieurs des projets avortés... Pourtant dans l'immédiat, il ne m'en vient qu'un seul à l'esprit : ouvrir un camping.
RépondreSupprimerAh un deuxième : quand j'étais gosse, j'étais fascinée par les potiers du village de La Borne. Je rêvais d'une vie comme les leurs : campagne, simplicité et artisanat. J'ai bien fait un stage de poterie quand j'étais petite (en âge je veux dire ;o)) mais pas plus !
J'en ai toujours eu plein, des projets. Des idées, disons. Et toujours cette impression qu'elles ne meurent jamais vraiment. Comme des copines au long cours. Des amis qu'on sait là. Qui prennent du muscle avec l'âge, puis des rides, aussi ;-)
RépondreSupprimerLa plus ancienne pour moi, c'est le désir de rendre à mon village ce qu'il m'avait donné. J'avais eu cette pensée un soir, j'étais allé du haut de mes 17 - 18 ans au terrain de foot de la commune, je regardais alentour, la forêt, les champs, je respirais l'air et je disais à ce panorama qu'un jour, je l'aiderais à se développer. J'étais alors branché village vacance ou truc comme ça. Par la suite, le village vacances est devenu projet dédié à des familles victimes du SIDA, de la drogue, de la prison. Puis il est devenu centre de découverte de l'environnement, village culturel, et même petit Venise ! Au fil de mes périgrinations, l'idée a elle aussi voyagé, et s'est posée ici, là.
L'autre idée tenace est la création d'un journal local. Un pas comme on en trouve actuellement. Mais je sais l'énergie qu'il faut pour installer, développer, vendre, diffuser et jamais je n'ai réellement cherché à la mettre en oeuvre.
Parfois, on préfère les rêves...
Et puis avec le net, le journal est devenu site internet, tout ça.
Quant aux rêves du moment, ils tournent autour d'une année sabbatique, j'adorerais ça. Autour d'un camping-car, aussi, et d'une itinérance écrivaine à travers la France. Voire d'autres contrées.
Mais ça, qui sait... :-)