J'ai beaucoup aimé lire La délicatesse.
Un livre joli comme une perle de rosée, je me suis dit après coup.
Qui ne fait pas de mal puis fait du bien. On passe un bon moment. Je n'ai pas regretté, deux soirs durant, d'avoir délaissé dame télé.
Voilà en effet une histoire copine, dans laquelle on entre comme par enchantement, et dans laquelle on reste, content de la retrouver le soir, tout autant happés par le style léger de l'écriture que par l'évolution de ces rencontres.
On y parle de soi, de nous, d'êtres humains qui se construisent et se détruisent, se reconstruisent et se croisent, se découvrent, s'achèvent, au grand dam du règne des apparences.
Et puis ça et là, des traits d'humour, qui ajoutent au paysage.
On se marre, aussi. Il est trop, cet écrivain.
Voici un livre promenade.
Je découvre dans un article de Libération (cliquez ici) que ce type de bouquin, c'est un «page turner», cela se lit sans faim, on ne pensait pas l’aimer, on ne le lâche plus. Il y a les livres qu’on aime tellement qu’on n’a pas envie qu’ils se terminent.
Une suite : http://www.bscnews.fr/201109301813/Decouvertes/david-foenkinos-un-style-simple-et-decale.html#
RépondreSupprimerJe n'ai malheureusement pas tes mots pour la critique littéraire. En tout cas tu m'as donné envie de me précipiter chez le libraire... Ce que j'ai fait. Et je n'ai pas regretté d'avoir délaissé Dame internet (M'sieur internet ?)deux soirs durant.
RépondreSupprimerAu contraire, je me suis re-précipitée chez le libraire pour lire "Les souvenirs". J'ai aimé ce style léger ("Les souvenirs" est plus grave), parfois décalé, plein d'humour, cette manière de décortiquer avec délicatesse (justement)les émotions des personnages.
Merci pour cette découverte Didier.