vendredi 25 novembre 2011

La contribution n°17


 

La contribution n°17,
"Pour une République des services publics" :
-Refaire des services publics des vecteurs de progrès économique et social
-Réaffirmer la responsabilité du politique dans l'amélioration des services publics
-Refonder les services publics en partant des besoins des citoyens

Sur le site de Terra Nova, vous pourrez
-Prendre connaissance des 21 propositions
-Téléchargez  (en PDF) la totalité du rapport ou sa synthèse.




9 commentaires:

  1. J'aime.
    Et j'aimerais aussi que l'on aille parfois au-delà des simple "re" qu'on met devant les mots.
    Les temps ont évolué.
    Avec, la notion même de service public.
    Et sans doute que de nouveaux services publics sont à inventer.

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  2. Eh oui, encore un sujet où tout le monde sera d'accord sans proposer les mêmes solutions. Ce qui me vient, en vrac :
    - Je ne vois pas en quoi diminuer le nombres de fonctionnaires doit conduire à une dégradation du service public. Il suffit de rationaliser, de forcer sur les nouvelles technologies et de mieux gérer les personnels, on devrait beaucoup y gagner.
    - On oublie de dire qu'il faut sensibiliser les fonctionnaires et leur rappeler que le service public, ça veut dire qu'ils sont, eux, à notre service, au service du public ; ce que l'on ressent si rarement dans le quotidien. Ces gens-là nous doivent leur salaire.
    - On devrait tout simplement, éliminer le droit de grève des fonctionnaires ; ici ça ressemble à du fascisme, alos que c'est tout à fait normal dans des pays équivalents. En quoi le cheminot rend service au public en se mettant en grève pour SES PROPRES INTERETS ?
    - Je n'aime pas cette idée de rendre le service que le public attend. Car à ce train-là, on aurait encore des cabines téléphoniques à pièces dans les rues. Une aberration. Il faut au contraire, FORCER à la modernité. Un bel exemple, les automates à la Poste sont pour moi, le top du top.
    - Si autre chose me revient, je reviens.

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  3. @ Claudio : Je ne vois pas en quoi diminuer le nombres de fonctionnaires doit conduire à une dégradation du service public.

    C'est une blague ?
    Dangereux, les généralisations et les raccourcis.
    Prenons l'éducation nationale, la santé... Tu ne vois pas de dégradation ?
    Et tout de suite ramener le débat sur le terrain de la grève, je trouve ça choquant. Faut arrêter avec ces clichés !!!

    Je partage par contre l'avant dernier point. Ce que le public attend... Vaste débat...

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  4. Moi je partage ton avis sur le fait que les raccourcis et les généralisations, c'est dangereux. Idem pour les clichés.
    Sinon, c'est une évidence de dire qu'en chaque domaine en s'organisant mieux, en optimisant les compétences, en motivant les troupes, en faisant des choix partagés et en ne faisant pas de croches-pattes aux autres, bref en étant positifs et constructifs, en recherche de solutions et d'harmonie, plutôt qu'en plaintes et recherches d'oppositions et de conflits, on s'en sort toujours mieux. ET PAS BESOIN DE QUANTITé POUR ÇA. Juste besoin de QUALITé.

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  5. Et tu fait comment quand moins de quantité et moins de qualité se retrouvent avec en face plus de gens, plus de complexité ?
    Le collège est un bon exemple je trouve de tout ce qu'il ne faut pas faire.
    Mais tant que les technocrates feront des statistiques.
    Et tant que les politiques nous feront croire que le service public n'est qu'un coût, des propos comme les tiens auront la vie dure.
    Je trouve cela humainement insupportable, pour tout dire.

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  6. Ce que je trouve moi humainement insupportable c'est qu'on laisse nos mômes entres les mains de certains (obligé de dire à chaque fois "certains") dépressifs, mal dans leur peau, qui n'ont pas fait un travail sur eux-mêmes, qui sont profs pour gagner leur vie et en option pour avoir un statut à vie ; et aucun politique ne me fait écriture ce que j'écris, seulement une longue expérience de parent d'élève très en éveil.
    Et je crois que si les politiques n'étaient pas sensibles au chantage à la grève, à l'opinion publique et autres archaïsmes, ils sauraient faire efficace. Et, bien sûr, si l'opinion publique était plus mature, on pourrait tout changer, ensemble, pour le bien de tous.

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  7. Quelle vision déformée des choses, je trouve. C'est flippant. Tout ramener à ça... L'enseignant est un fonctionnaire donc gréviste dépressif qu'on laisse foutre en l'air nos mômes.
    Vache !
    Tu as des mauvais souvenirs ou quoi ? Des comptes personnels à régler ?
    Il existe tout l'inverse, évidemment. Heureusement.
    Je me demande en tout cas comment tu fais, concrètement, pour passer de ton premier commentaire à ton dernier.
    Franchement, je ne comprends pas bien où tu veux en venir, par moments, et encore moins comment avec cet état d'esprit tu prétends qu'on peut passer de l'autre côté.
    PS : les politiques ne sont pas sensibles au chantage à la grève, ils ont peur du peuple. Et j'ai l'impression que toi aussi. Dés qu'il a des droits, ce peuple, les "élites" n'ont qu'une hâte : les rogner. Pas très mature, tout ça. Qui a le plus mauvaise conscience ? ;-)

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  8. Hé ben, heureusement que j'avais pris la précaution du : (obligé de dire à chaque fois "certains")
    Selon moi, un seul prof dépressif justifierait ce que j'écris.

    Pas de comptes personnels à régler, c'est pas mon genre. Plutôt une farouche envie depuis toujours d'avoir dans notre société des relations assainies, hors rapport de force et compétition. De l'Amour et de la Fraternité, si je peux me permettre cet élan. Ras le bol, des conflits, des castes, des protectionnismes, des clans, des corporatismes, des peurs des uns et des autres. De l'ouverture, de l'échange, de la sérénité et des coudes qui se serrent. Ras le bol de ceux qui ne voient le champ des possibles, qui ne visent pas vers le ciel mais font des croche-pattes à toute possibilité d'évolution. Nous devons nous entraider, pas diaboliser ceux qui essaient.
    Si j'ai peur du peuple, ce serait plutôt de son manque d'ambition, sa peur du lendemain, ses doigts crochus, son attentisme, sa victimisation, son embourgeoisement, son égoïsme. Qu'il se réveille, qu'il prenne des risques, qu'il bouscule, qu'il propose, qu'il innove, qu'il aide les "élites" ou les dirigeants plutôt que d'étouffer toute créativité et toute tentative de solutions. Mais c'est bien connu, les dépressifs ne veulent pas de solutions, on leur retirerait l'objet de leurs plaintes donc leur raison d'être. (Dois-je encore préciser qu'il convient de ne pas prendre le mot "peuple" ici comme une généralisation applicable à tous les citoyens ?)

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  9. Je rappelle la définition du mot « contribution » :
    Action de contribuer à quelque chose, part apportée à une œuvre…(LAROUSSE)
    Il me semble qu’il soit important de contribuer à alimenter un débat (présidentiel ou autre) en faisant autre chose que de condamner, dénigrer, utiliser les schémas simplistes…
    Et puis, le service public (à la française) est une belle œuvre, la préserver me semble une priorité.
    Juste un exemple : je discute avec une exposante à Photomenton. Elle est étrangère et vit en France. Elle apprécie notre système de soins, compare les délais d’attente d’un rdv chez un spécialiste entre son pays (européen) et le nôtre, de quelques jours ici à plusieurs mois là-bas.
    Un autre exemple ? Ce n’est pas la peine, je pourrais remplir des pages. Je préfère qu’au-delà des commentaires, des lectures se fassent d’éléments intéressants. Je continuerai à vous en proposer et sans m’occuper de leur couleur.

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