Je me suis toujours demandé si en fait, tu n'avais pas choisi. Au fond. Tout au fond. Très au fond. Dans ces interstices de soi que nul ne connaît et qui parfois nous sont inconnus y compris à nous-même. Enfin, je parle de celles et ceux qui... écopent...
Tu n'as pas choisi cette chute, cet accident, ces souffrances alentour, bien sûr. Mais peut-être que finalement, à un moment, tu as décide de ne pas rester. De ne pas rester parmi nous. Tu t'évadais parfois, inutile se se le cacher.
Comme si toute cette énergie... Que sait-on finalement des souffles de vie ?
Souvent j'ai cette impression en fait : ceux qui s'en vont, peut-être sont-ils plus heureux maintenant. Je ne m'étais jamais fait la réflexion que peut-être, ils n'étaient pas heureux avant. Et que l'accident, la maladie... Peuvent-elles êtres des libérations ?
C'est assez idiot, comme pensée, peut-être.
C'est sûrement là pour conjurer quelque chose. Peut-être une rassurance, pour un type qui reste sur terre et qui trouve de bonnes raisons de pleurer l'âme tranquille. Au frais. Ou de bonnes raisons pour avancer, et avancer encore.
Qui sait ?
Quelques uns de mes disparus ont été victimes d'accidents.
J'ai pensé, c'est mieux comme ça. Autant de ne pas trop souffrir, finalement. Autant ne pas s'épargner trop de déchéance, trop de handicaps, trop de je ne sais quoi. A moins que ce ne soit cet air de vie brisée que pour certains, l'accident aurait déclenché. Et les regards alentours ?
D'autres ont été terrassés par des maladies, et j'ai pensé, voilà, il (elle) ne souffre plus. C'est peut-être mieux comme ça. Tellement vu de masques, d'interrogations dans les yeux.
Que sait-on finalement des souffles de vie ? Et comme je suis admiratif de celles et ceux qui se battent, au-delà parfois de l'entendement.
Vous êtes magnifiques.
Source d'inspiration
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire