Bien aimé lire cet article du Point : le boucan des politiques, le dédain des citoyens.
Parce que c'est vrai, les premiers, ils en font, du "boucan*".
Je ne vais pas dire qu'on entend plus que ça, faut pas exagérer non plus, mais on n'en est pas loin.
A moins que ce ne soient les médias, entre les deux, qui contribuent à cette notion de boucan ?
En tout cas, c'est vrai, les citoyens, ils sont plutôt silencieux, dans ce débat. Ou cette cacophonie.
Au point qu'à certains moments, ils sont tout aussi assourdissants de par leur silence.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'il y ait du dédain dans l'air. Je perçois d'autres vapeurs.
Selon les contextes, plutôt de l'indifférence, de l'abattement, de la colère sourde.
Ce qui me donne envie du coup de poser ici la question. Les questions, plutôt :-)
Ce silence populaire, à votre avis, il dit quoi ?
Partagez-vous cette idée de dédain ?
Votre avis sur cette distance entre les politiques et les citoyens ?
Et quel rôle des médias, là-dedans ? Parce que bien sûr, pour que petites phrases soient reprises, il faut en face des oreilles, des micros, des caméras, des stylos...
* En tout cas, le mot boucan, il est sympa côté étymologie. J'apprends en effet, via le wiktionnaire,que boucan, ça vient de l'ancien verbe boucaner, « imiter le cri du bouc », boucan étant l'équivalent dialectal de bouc et symbole de la débauche. D'où le sens vacarme, les lieux de débauche étant souvent bruyants, « cf. les sens figurés de bordel » (Robert historique). Fichtre !
C'est incroyable le nombre de gens que je rencontre qui me disent des choses comme "si ça continue, je vais voter Mélenchon". Comme une menace. Qui me serait adressée en plus. C'est drôle.
RépondreSupprimerCela me fait forcément penser au vote protestataire FN, une façon de faire pression sur les politiques "sérieux". Preuve qu'on aimerait encore y croire.
Alors je ne crois pas que le citoyen est dédaigneux, il a juste tendance à se radicaliser et à tout simplifier. J'ai peur que malheureusement la majorité des citoyens n'ait pas de maturité politique. Sinon elle saurait trier entre le "boucan", les stratégies, le possible et les convictions.
M'en fout, moi, je voterai vert au premier tour, alors ;-)
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