C’est le roman que j’ai aimé lire en 2011. Loin, (très loin) devant les autres.
Je n’ai pu en fin d’année passée écrire le billet que j’aurais aimé partager avec vous.
Aussi, je vous en livre les premières lignes.
En cliquant sur votre moteur de recherche, vous pourriez en savoir plus, mais cela serait dommage. Partir, dans ce roman d’Henning Mankell, ce n’est pas seulement pour les Baltiques mais pénétré page après page les thèmes qui font (où ne font pas) la vie d’un être.
J’y ai personnellement retrouvé les thèmes qui me sont chers dans ma démarche de résilience et si j’ajoute que l’écriture est à la fois simple et très belle, je vous aurais peut-être donné envie de lire Les chaussures italiennes.
Je me sens toujours plus seul quand il fait froid.Le froid de l'autre côté de la vitre me rappelle celui
qui émane de mon propre corps. Je suis assailli des
deux côtés. Mais je lutte, contre le froid et contre la
solitude. C'est pourquoi je creuse un trou dans la glace
chaque matin. Si quelqu’un, posté sur les eaux gelées
avec des jumelles, me voyait faire, il me prendrait pour
un fou. Il croirait que je prépare ma mort. Un homme
nu dans le froid glacial, une hache à la main, en train
de creuser un trou ?!
Au fond je l'espère peut être, ce quelqu'un, ombre
noire dans l'immensité blanche qui me verra un jour et
se demandera s'il ne faut pas intervenir avant qu'il ne
soit trop tard. Pour ce qui est de me sauver, en tout cas,
c'est inutile. Je n'ai pas de projet de suicide.
Henning Mankell, Les chaussures italiennes. En poche dans la collection POINTS.
merci Louis-Paul ! je commence par "les Bottes suédoises"...J'ai beaucoup aimé "la Muraille invisible", un auteur que je ne connaissais pas...oui, très belle écriture !
RépondreSupprimerBises
Noelle