Une infirmière australienne en soin palliatif a noté les réponses des mourants qu'elle accompagnait, dégageant leurs 5 principaux regrets, étonnamment convergents, que le Guardian a publiés au début du mois.
1. J'aurais voulu avoir le courage de vivre la vie que je voulais mener, pas la vie que les autres attendaient de moi2. Je n'aurais pas dû travailler si durement
3. J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer mes sentiments
4. J'aurais voulu rester en contact avec mes amis
5. J'aurais dû m'autoriser à être plus heureux
Lire l'article ici : Les 5 principaux regrets des mourants - Jean Zin
Très bien ça !
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RépondreSupprimerJe reviens car un point me semble important.
RépondreSupprimer"la vie que je voulais mener", disent-ils. J'aurais préféré lire "la vie que je devais mener". Peut-être que c'est ce sens-là qui était sous-entendu. Alors tant mieux.
Sinon, la nuance me semble très importante :
Ce que je veux, ce dont j'ai envie, relève d'un réflexe guidé par ce que nous sommes à ce moment-là. Etat émotionnel, sédimentation de croyances, d'éducation, de vécu etc.
Il n'y a que chez "l'homme accompli", pour reprendre l'expression de Maslow, où ce que je veux correspond à ce que je dois. Car chez "l'homme accompli" (qui peut-être une femme - c'est toujours mieux de préciser) la déconstruction de tout ce qui a été conditionné est faite et la rencontre avec son être est aboutie.
Avant, et ici nous avons affaire à des gens qui ne sont pas allés au bout de leur accomplissement (sinon, ils n'auraient pas ces regrets), nous croyons savoir ce qu'on veut et on se plante puisque c'est ce que notre construction "subie" en partie qui veut.
Je ne sais pas si je suis clair, mais il me semblait important de préciser.
Ta nuance donne à réfléchir.
RépondreSupprimerJe vois bien ce que tu veux dire par l'utilisation du verbe "devoir" néanmoins il ne me convient pas. "Devoir" c'est précisément faire ce que les autres attendent de nous. "Tu dois faire ça". "Vouloir" me semble plus approprié mais pas idéal non plus. Un autre verbe serait, à mon sens, à trouver pour parler de l'humain accompli.
Pour faire vite :
RépondreSupprimer"Vouloir" répond à des envies, des instincts.
"Devoir" répond à une mission.
Les devoirs et les contraintes qu'on se fixe à soi-même. Rien de mieux.
Juste une question, pour ma gouverne, au-delà du fait que je ne trouve pas la nuance si essentielle que cela : on ne se rencontre que si l'on a tout déconstruit ?
RépondreSupprimer...et reconstruit surtout. Dit plus simplement, ça s'appelle "faire le ménage". Mais moins à la sauvage, méthodiquement et dans cet ordre-là.
RépondreSupprimerCe n'est pas, garder ce qui me plait et me convient dans ce que j'ai reçu et vécu. Trop facile, puisque je juge AVEC.
Mais, tout déconstruire posément avec lucidité, pour reconstruire avec un Soi, autant que faire se peut, vierge.
On s'aperçoit, à l'arrivée, qu'on a récupéré des vieilleries utiles, qu'on appelle Valeurs. Mais j'insiste sur la sincérité et l'ordre du travail.
Dès lors, on est TOUT A FAIT LIBRE et on tient enfin son destin en mains. Plus de regard extérieur pour nous juger et plus de troubles intérieurs pour nous torturer. Cela n'exclut en rien les souffrances du quotidien, mais plus jamais la structure n'est atteinte.
Du coup, je crois que ça explique la nuance. Enfin, j'espère.
Disons que ça explique pourquoi c'est important pour toi de nuancer ;-)
RépondreSupprimerIl peut y avoir des gens qui n'ont pas besoin de tout ça, non ?
Je veux dire, des gens qui sont eux-mêmes, qui n'ont pas "à la fin" ces regrets.
Je pense que le recours au ménage, sauf à partir du principe que ce doit être un préalable, un incontournable, tout le monde n'est pas tenu d'en passer par là, si ?
Personne n'"est tenue à rien.
RépondreSupprimerPour qui veut évoluer, progresser, je ne sais comment le dire, et ne pas avoir ses regrets, oui ça me semble incontournable.
Il y a des personnes qui disent, voire revendiquent ne pas avoir besoin de tout ça. N'"est ce pas par peur de ce qu'ils pourraient rencontrer en chemin ?
Belle réponse Ludivine. J'y souscris.
RépondreSupprimerJ'ajouterais qu'en plus d'éviter ces regrets au bout du chemin, ce "travail" est nécessaire à tous ceux qui sont dans la plainte ou le rapport de force ou le conflit ou la rancoeur, la rancune, la peur... bref tout ce qui fait qu'on subit quelque chose qui vient de l'extérieur... Rebref, tous ceux qui se sentent victimes. Et c'est bien une majorité.
Reste la minuscule minorité de ceux qui font "le travail" sans le savoir. C'est très rare. Dans ce seul cas, Didier, tu as raison.
Assume ta tarte : http://www.youtube.com/watch?v=CWru4WmMpuE&feature=plcp&context=C3baa1a4UDOEgsToPDskJ_Mb0t4IkHngwniRzuaSy7
RépondreSupprimerJ'ai été tellement écoeurée par cette tarte que je n'ai rien retenu du fond (de tarte).
RépondreSupprimerPar contre, j'ai visionné d'autres de ses vidéos et j'ai trouvé son blog. Il est très intéressant ce chum Jean Rochette. Merci pour cette découverte Claudio.
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