dimanche 19 février 2012

D'un dimanche l'autre

Un panneau au centre de la base Vostok en Antractique © DR


Alors, quoi de neuf entre dimanche dernier et aujourd'hui, qu'ai-je noté dans ma boite à liens ?

D'abord cette étude, qui se demande si les bonbons rendent aimables. L'adepte de la fraise tagada que je suis ne pouvait que se demander s'il y avait un rapport de cause à effet ;-) C'est à lire ici.
Ensuite une phrase, jolie, dénichée là. Il est notamment dit ceci : « Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur ».
Notons, en attendant, qu'au coeur de l’Antarctique, des foreurs russes auraient pénétré le lac sous-glaciaire Vostok, enfoui à plus de 3 750 mètres sous la calotte de glace. Une prouesse technique qui soulève de nombreuses interrogations. C'est là.
Beaucoup aimé en passant cette idée : Jérémy Rifkin éclaire la gauche française. Son credo : transformer tous les immeubles et bâtiments publics en autant de mini centrales de production électrique (éolien, solaire, géothermique, déchets…) dont le surplus pourrait être revendu. Cette production locale annoncerait une troisième révolution industrielle, aidée en cela par l’Internet, puissant outil d’une organisation collective rénovée.
Du côté du village monde, fascinant réquisitoire d'une terre oubliée. Bande annonce :
Il y a plus de 10 ans, le village de Las Palmas a été vidé par les paramilitaires, sous ordre de grands propriétaires terriens. Abandonné et envahi par la végétation, il est tombé dans l’oubli. Après la guerre, les habitants ont commencé à revenir et redonner vie à leur hameau d’origine. Mais malgré l’appui du gouvernement, Las Palmas peine à renaître. Rencontre avec les palmeros le jour de leur fête annuelle.
D'ici là, la question que faire ? Contre l'oligarchie, la finance, les médias. Par les temps qui courent, de la lecture utile quoi que pas toujours fastoche. Des choses à glaner, en trois tomes. C'est là.
On peut aussi revenir sur le mot civilisation. En cliquant là. L'auteur précise : « Il a dit civilisation, mais il aurait pu dire gouvernement ou système politique, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte c’est l’idée ».
On peut donc également se demander comment faire pour sortir d'un bocal à cons. C'est ici.
Tout ceci ainsi lié doit bien conduire quelque part, du côté de chez soi.
Pour finir, de l'artistique avec un détour avec et chez Dominique A. C'est à lire ici et ça tourne autour de cette jolie présentation
Vingt ans. Oui, il fait entendre sa voix blanche, son lyrisme de possédé, sa tendre froideur depuis vingt ans. Et pourtant, il ne fait toujours pas partie des meubles – non, Dominique tu n’es pas une armoire normande ! Compositeur exigeant avec lui-même, il n’a besoin que les doigts d’une seule main pour compter les chansons dont il est totalement satisfait. Archiviste maniaque de son œuvre, il refuse de s’abandonner à une quelconque nostalgie, persuadé que le meilleur arrive.
Et enfin, amis des objets, une bonne adresse. C'est le Tiers-Livre et le prologue naissant de l'autobiographie des objets de François Bon. A découvrir ici. Et tant qu'à être sur place, lire aussi traverser Pierre Patrolin à la nage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts with Thumbnails