dimanche 12 février 2012

Le marché du dimanche

Dans la série D'un dimanche l'autre, que dire de la semaine [06] comme c'est indiqué sur nos agendas.

Côté internet, quelques liens à vous soumettre. Et une phrase, notée en ce qu'elle en dit long sur l'état mental de nos "dirigeants". Signée Nora Berra, ministre, qui demande aux sans abris parce qu'il fait froid, d'éviter de sortir. Sinon, un article sur les imaginaires politiques en train de s'installer dans la campagne présidentielle. C'est là. Egalement un article sur le ensemble, que construire. Une jolie plume.
Côté initiatives, voyages, fuite ou au contraire retrouvailles, bien aimé dans sciences humaines l'article "la tentation du sac à dos". L'herbe est-elle plus verte ailleurs ? C'est ici.
Enfin, sur le site mieux-être, cette jolie déclaration, que j'aurais aimé écrire : Depuis de nombreuses années, j’écoute les musiciens, les cinéastes, les comédiens, les danseurs, les peintres, les sculpteurs et les romanciers. Chaque fois, je me rends compte que les artistes parlent bien mieux des êtres humains, avec leurs mots à eux, leurs mots simples, leurs mots de tous les jours, que les « psychistes » qui ont un vocabulaire spécialisé devenu langue morte. On peut lire l'article ici.

Sinon ? Quelques notes.

Sur mon lieu de travail, cette étrange sensation que les "gens" sont bien nerveux, ces temps-ci.
On sent que ça se bagarre sous les crânes. Ou plutôt que ça se bagarre mal. Les corps morflent. Et ils sont nombreux à déverser sur Pierre ce qui devrait être dit à Jacques. Mais comme ce n'est pas dit à Jacques...

Côté maison, dans le genre la suite, c'est évènement dans le quartier. Presque toutes les maisons, comme la nôtre, ont donc été visitées la nuit par un ou deux types en quête d'argent liquide. Du coup, entre voisins, à l'école, dans la rue, ça cause et ça commente. Je suis pour ma part estomaqué par la "méthode" des voleurs, qui ne lâchent aucune baraque, qui viennent quand les gens dorment et qui passent au peigne fin les maisons de quelques rues les unes après les autres. Avons appris qu'avant les fêtes, un autre quartier de la ville avait ainsi été ratissé.

Côté loisirs, c'était le cadeau anniversaire de gars de quatorze ans, avons passé notre samedi ici. Les enfants ont adoré. Les parents moins... !!! Je me suis mué du coup mué en observateur attentif à ces "temples" construits de toutes pièces et où rien ne manque pour, et c'est le mot, "créer une bulle".
De fait, on est placé sous cloche les pieds dans l'eau, entouré de palmiers, dans une chaleur toute tropicale. Ambiance très famille, on est ici à quatre, à six, à dix. On sent que le mot d'ordre est sourires entre soi, bon temps, etc. Je m'attendais à un univers très friqué. J'ai plutôt rencontré des gens qui, pour certains, ont économisé pour s'offrir ce séjour. Et souffler.

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