Mon ami Didier, maître de ce lieu, a publié un billet-lien qui a pris dans ma journée une importance qui me semble peu partageable. Mais je me lance quand même.
L'interview lue grâce à lui, m'a rendu euphorique, voire exalté. C'est un état qui m'a souvent traversé dans ma vie, mais, avouons-le, de moins en moins depuis 2 à 3 ans. Ces dernières années, ce sont les déceptions qui s'enfilaient perle après perle. Oh, je ne m'y résolvais pas et mon combat pour le beau, le juste et l'intelligent, bien que plus discret, continuait, en coulisses, dans mon antre et ponctuellement sur la scène de la vie. Rangé des bécanes et des projecteurs en quelque sorte.
Je viens de recevoir un coup de booster, des lauriers virtuels par la lecture de choses dites simplement par une autre et qui me valaient volées de bois vert et autres tomates pourries lorsque j'osais les proférer sans support universitaire et carte de visite validée.
Réveillé. Je suis réveillé et pourtant je ne dormais pas. Si, c'est possible. C'est en tous cas, ce que je ressens, en l'instant. De nouveau, je me crois généreux, humble et altruiste et suis certain que cette vision de provocateur et d'arrogant, n'appartenait qu'à l'erreur des autres. De nouveau, je suis. Et j'ai l'impudeur de le dire et de l'assumer.
Cela ressemble à une révélation et pourtant rien ne m'a été révélé, juste clarifié et confirmé.
Je reconnais dans cet état, un autre jour, une autre fois. Celle où le même ami Didier m'avait aussi fait découvrir un lien, qui, pour moi, disait tout. J'en avais fait un billet de blog (C'est déjà ça !) que j'ai relu et que je reprends avec bonheur tant j'en ressens force et intensité.
Alors, impudeur pour impudeur, allons jusqu'au bout. Je t'embrasse cher Didier aussi fort que possible. Aussi vrai que possible. Champion du monde des passeurs, aucun buteur ne te vaut. Te remercier ne suffirait pas alors je te charge de m'en trouver d'autres des raisons d'être dans cet état-là, au moins parce que Jamais deux sans trois.
Merci, Claudio. Pour tout. Moi qui m'interrogeait sur l'utilité de ces "billets liens", je suis récompensé !
RépondreSupprimerJe ne m'attendais pas évidemment à un tel élan et du coup, qu'elle le sache, j'ai passé un mail à la dame pour lui dire quelle apportait du bonheur.
Je mets mets donc illico en quête du trois de "jamais deux sans trois".
Personnellement, j'ai beaucoup aimé ceci, dans l'interview :
Il me semble que plus les êtres sont étrangers à eux-mêmes, dans la méconnaissance de ce qu’ils sont et de comment ils pensent, et moins ils seront prêts à lutter contre la bêtise. Car ils seront tentés de vivre en attrapant tout ce qui passe autour d’eux.