Vraisemblablement, nous avons été "cambriolés" cette nuit.
Mais là n'est pas l'objet de ce billet, il ne s'agit pas de pousser des cries d'orfraie, tout ça.
Je me punis tout seul : la porte n'était pas à clé fermée (cette erreur, ce défaut de vigilance sera nonobstant rectifié dés ce soir).
Non, ce qui m'invite à griffonner ce petit mot en passant, c'est l'aplomb du ou des gars qui sont passés nous rendre une visite nocturne alors que tout le monde dormait dans la casa.
Un aplomb qui est allé jusqu'à laisser derrière le mur les porte-monnaie vides de leur contenu. Et même une montre. Et même un enregistreur mp3. Genre on veut que de la thune.
Aplomb, disais-je.
Car quand même, faut des nerfs pour aller chez les gens la nuit lorsque ces gens-là sont chez eux.
Il faut être sacrément sûr de soi (ou totalement inconscient) pour ensuite, sur place, prendre le le temps de regarder le "butin" et de laisser sur place ensuite ce qui n'intéresse pas.
Un reproche, quand même. A l'intention de le ou les gars.
Z'auriez quand même pu refermer la porte à repartant. Avec le froid de ces temps-ci, ça caillait ce matin quand je me suis levé.
Et puis une info, le ou les mecs : la thune, c'était celle des enfants. Leur argent de poche.
Et merde !
"Z'auriez quand même pu refermer la porte à repartant"
RépondreSupprimerStances à un cambrioleur (Brassens)
Prince des monte-en-l'air et de la cambriole,
Toi qui eus le bon goût de choisir ma maison
Cependant que je colportais mes gaudrioles,
En ton honneur j'ai composé cette chanson.
Sache que j'apprécie à sa valeur le geste
Qui te fit bien fermer la porte en repartant,
De peur que des rôdeurs n'emportassent le reste
Des voleurs comme il faut c'est rare de ce temps.
Tu ne m'as dérobé que le strict nécessaire,
Délaissant dédaigneux l'exécrable portrait
Que l'on m'avait offert à mon anniversaire,
Quel bon critique d'art mon salaud tu ferais !
Autre signe indiquant toute absence de tare,
Respectueux du brave travailleur, tu n'as
Pas cru décent de me priver de ma guitare,
Solidarité sainte de l'artisanat.
Pour toutes ces raisons vois-tu, je te pardonne
Sans arrière pensée après mûr examen
Ce que tu m'as volé, mon vieux, je te le donne,
Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains.
D'ailleurs moi qui te parle, avec mes chansonnettes,
Si je n'avais pas dû rencontrer le succès,
J'aurais, tout comme toi, pu virer malhonnête,
Je serais devenu ton complice, qui sait ?
En vendant ton butin, prends garde au marchandage,
Ne vas pas tout lâcher en solde aux receleurs,
Tiens leur la dragée haute en évoquant l'adage
Qui dit que ces gens-là sont pis que les voleurs.
Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes,
Ne te crois pas du tout tenu de revenir,
Ta moindre récidive abolirait le charme,
Laisse-moi je t'en pris sur un bon souvenir.
Monte-en-l'air mon ami, que mon bien te profite,
Que Mercure te préserve de la prison,
Et pas trop de remords, d'ailleurs nous sommes quittes,
Après tout ne te dois-je pas une chanson ?
Post-Scriptum : si le vol est l'art que tu préfères,
Ta seule vocation, ton unique talent,
Prends donc pignon sur rue, mets-toi dans les affaires,
Et tu auras les flics même comme chalands.
Ta mésaventure m'"en rappelle une.
RépondreSupprimerVacances en Tchéquie, pépères, camping dans le nord du pays. Rando au programme. Tente avec 2 chambres. Gars de 6 mois dans la sienne, nous dans l'"autre juste en face.
Cambrioler au cours de la nuit. Plus d'"appareil photo. Ils n'ont pris que ça.
Mais la peur à contre coup. Si nous nous étions réveillés... car dans la nuit d'"autres se sont réveillés et ont été frappés violemment par le cambrioleur. Et surtout imaginer que séparer par un mince tissu, nous n'"avons pas entendu le gars s'"introduire dans la tente. Il était là tout prêt de nous alors que nous nous étions avec Morphée. Penser qu'"il aurait tout aussi pu partir avec notre petit... Le nôtre avait refermé la porte ! Même pas entendu le bruit caractéristique de la fermeture éclaire !
Depuis je suis moins tranquille en camping. Et je mets des "'pièges"' devant la porte !
Reçu ce mail d'une amie voisine... :-)
RépondreSupprimerJe t'informe qu'un cambrioleur rôde dans le quartier et qu'il est important de ne pas laisser traîner les sacs dans l'entrée ou le séjour= de les mettre à côté de soi.
J'en ai moi-même retrouvé un au pied de mon lit cette nuit, mais réveillée par les flashes de sa torche, j'ai allumé et il s'est sauvé, n'ayant pas eu le temps de nous prendre quelque chose.
Il était passé par le terrasse à l'aide de l'échelle du voisin et avait forcé la véranda.
(soupir)