Il y a des personnes, qu'on ne connaît pas personnellement, et pourtant, quand elles partent, ça bouleverse.
On ne connaît pourtant que leur visage, leurs mots, des pages de livres, des vidéos, des articles de presse mais les paroles sont telles, le message de sagesse est si fort, l'aura si intense, qu'on ne peut s'empêcher de les aimer.
Il en était.
J'avais appris sa rechute il y a quelques jours au hasard du rayon de librairie de mon supermarché. Chouette, me suis-je dit, un nouveau livre de David Servan-Schreiber. J'ai passé une demi heure dans le rayon, à lire en diagonale, incrédule, et finalement à pleurer au milieu des fruits et légumes. Et ce matin encore je pleure son départ...
Ce n'est pas parce qu'on ne voit plus le bateau à l'horizon, qu'il n'existe plus.
Au revoir Monsieur Servan-Schreiber. Au revoir David.
Pensée.
RépondreSupprimerRIP
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