mercredi 9 février 2011

Le Grand Blanc

Magnifique interview de Laurent Blanc dans le France Football de cette semaine.
L'actuel sélectionneur des Bleus évoque notamment comment il a vécu le fameux 12 juillet 1998, lui qui fut expulsé (injustement) en demi-finale et qui n'a pas pu du coup disputer la finale.
Vachement émouvant lorsqu'il raconte que ce qui lui a permis de gérer la situation, " c'est de se rendre compte très vite qu'aucun retour en arrière n'était possible et que donc, il faut se rendre utile à l'équipe ". Ce donc est puissant !
" Je ne me suis pas apitoyé sur mon sort et je voulais pas qu'on s'apitoie sur le mien. Il y avait un truc trop important qui se jouait " dit-il aussi, en précisant : " J'ai trouvé mon adrénaline là où je pouvais ". Magistral dans le côté adaptation, bien collectif, conscience que quelque chose de plus important que soi se joue.

9 commentaires:

  1. "Magnifique", "vachement émouvant", "puissant", "magistral". N'en jetez plus !
    Loin de moi l'idée de casser l'ambiance, mais ce comportement n'est que bon sens. Rien d’héroïque là-dedans.
    Sauf...
    si on fait un parallèle avec un certain coup de boule, plus récent, tout à fait condamnable.

    RépondreSupprimer
  2. Mais il n'y a plus que les héros qui ont du bon sens cher Claudio...Héros de sa vie, va sans dire.

    RépondreSupprimer
  3. Toujours à l'affût cher LP ;-)
    Oui, c'est justement ce que je disais, que le bon sens est assez commun et que par conséquent, les superlatifs employés par notre ami Didier me semblaient un peu exagérés. Mais c'est sans importance, comme le foot ;-)

    RépondreSupprimer
  4. Et en plus on a gagné ! extra !

    RépondreSupprimer
  5. Parce que tu jouais Didier ? ;-)

    RépondreSupprimer
  6. Je déteste le foot, mais j'admire Laurent Blanc pour tout ce que dit Didier.
    J'écoute attentivement tous ses interviews parce-que ça m'apprend des choses sur la vie, tout simplement. Je peux même dire que ça m'aide au quotidien en essayant d'avoir la même force d'esprit (ne vous moquez pas !!). Il est plein de bon sens et d'humanité. Domenech me désespérait parce-qu'il était toujours à côté de la vérité... on aurait même pu penser qu'il faisait exprès de dire des contre-vérités et de faire du mal à ses joueurs.
    Avec Blanc, c'est tout le contraire, son regard n'est pas fuyant et chaque parole est pesée et mesurée et apporte du positif.
    Mais je ne peux m'empêcher de penser : "Jusqu'à quand ?... les médias et la gloire finiront sûrement par le détruire lui aussi tôt ou tard. A moins qu'il ne se soit construit une force intérieure indestructible".

    RépondreSupprimer
  7. C'est parfois impressionnant de voir à quel point nos perceptions sont différentes :
    Pour ma part, je voyais chez Domenech du spirituel, de l'habité, une force intérieure et en plus de l'humour. Et je vois chez Blanc un ego sur-dimensionné sous un vernis grossier de valeurs affichées et une frime assez irritante. La force tranquille mal-aimée face à la touillette mâchonnée.

    RépondreSupprimer
  8. C'est possible que tu aies raison, Claudio. Je suis très naïve, tu sais. Mais j'ai besoin de croire que des gens sont meilleurs que d'autres pour me donner du courage dans la vie.

    RépondreSupprimer
  9. @ Claudio : c'est ça qui est magique, je trouve, avec les vrais échanges. Cette possibilité qu'avec une même réalité, avec simplement quelques mots déposés, on a de découvrir que les uns ceci, les autres cela et de permettre aux uns de dire cela, aux autres cela. Cette diversité est une richesse !

    @ LP : tu en es sûr ? Plein de pas héros, j'espère, ont du bon sens !

    @ Sylvie : je ne vois pas la naïveté dans le fait d'apprécier des gens qui donnent de bonnes vibrations, ou de le ressentir comme tel. Après, les apparences, le jeu médiatique, c'est autre chose ! On va chercher aussi ce dont on a besoin, des fois. Et Laurent Blanc fait partie de ceux qui apportent une fraîcheur qui fait du bien. Tout simplement :-)

    RépondreSupprimer

Related Posts with Thumbnails