J'aimerais parfois m'appeler Théodore. Comme Théodore Monod. Comme raconté dans la chanson de Alain Souchon.
Je ne connais pas spécialement cet homme, encore moins ses travaux. Ce n'est pas le botaniste, qui me donne envie qu'on m'appelle Théodore.
Non.
Pas non plus l'aventure.
C'était notre connivence.
Comme Théodore, dépouillé, visant à l'être plus encore, j'arpente un désert et je songe aux hommes.
Comme Théodore, je cherche une sagesse par-delà les siècles et l'instant.
Peut-être que Théodore l'avait trouvée. Il s'est peut-être éteint avec un grand sourire.
Je n'en suis pas là. Je marche dans la ville. J'avance comme lui dans le Sahara.
Avec mon petit gobelet en aluminium.
Un cadeau de Dieu ce prénom : (Issu du grec theos, le dieu, et doron, le cadeau, le don)
RépondreSupprimer