J'aime assez finalement la manière dont simplement, elle a d'abord dit que ça se passait bien et ensuite expliqué à quel point non, ça ne se passait pas bien du tout.
Mon petit doigt me dit que tout aussi simplement, je ne pense pas que ça puisse bien se passer.
L'utopie de la séparation qui se passe comme une fleur est tenace mais ne pèse pas bien lourd, à ce que je peux constater.
Comme si une rupture, une fracture, ça pouvait ne pas faire crac. Comme si ce n'étaient pas bel et bien des vies qui explosaient.
C'est toujours un peu la même chose en fait dans ces situations.
L'un accepte la situation, l'autre pas. L'un a décidé on divorce et l'autre pas. Il est rare que ça chemine vers la paix. Au contact de la justice et des formalités, j'ai même plutôt l'impression que ça entérine la guerre. Les guerres sans mots, puisque la parole revenue s'est muée en gifles. En flèches. Qu'on esquive, qu'on décoche. A se demander qu'elle est la cible.
Vu de loin, on se dit que justement, puisqu'il n'est plus rien à dire, inutile de cracher le chant des regrets. C'est certain, il eut été préférable, en temps voulu, de ne pas se taire. Mais est-ce nécessaire alors d'en rajouter ? Et si c'est nécessaire, qu'est-ce qui, au juste est nécessaire ?
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