vendredi 10 décembre 2010

Merci la neige de nous montrer tout cela

C'est de la neige. C'est une pagaille. Ce sont des nerfs qui lâchent, des excuses qui se trouvent, des réalités qui s'exhibent.
L'île de France plantée par l'hiver, c'est l'occasion d'observer beaucoup de choses :
- que quand un gouvernement démagogique annonce des suppressions de budgets et de postes de travail, à un moment donné, on se rend compte que le service public ne peut plus être assuré. Plus de sous pour entretenir le patrimoine (routier en l'occurrence), plus d'hommes pour garantir la sécurité... Régime sans sel.
- que des prévisions (météo) ne sont que des prévisions et pas une science exacte. Dame nature, toujours, sait se rappeler à notre bon souvenir.
- que le tout route, et le tout voiture, forcément, à un moment donné, ça a des conséquences. A un moment, ça sature. Nos routes voient affluer des milliers de camions et de voitures en plus chaque année.
- que les responsables, décidément, ne savent plus prendre leurs responsabilités. Il en va de l'épisode neigeux comme il en va de notre société. On attend, on attend, on ne tranche pas, on rejette la faute sur l'autre...
- que sur le terrain, la réalité du monde est toujours autre que la réalité de ce monde vue depuis des bureaux, à travers des caméras, dans des salons ouatés.
- que l'homo modernus ne sait plus être patient, ne sait plus faire contre mauvaise fortune bon coeur.
- que les scènes de panique organisée nous montrent en passant non des gens isolés dans leurs cellules mais des personnes qui se rassemblent, ensemble. Même vu des gens se parler.
(c) Source de l'image : ici.

5 commentaires:

  1. On ne peut pas déplorer en même temps que "c'est toujours la faute de l'autre" et accepter de dire que c'est la faute des gouvernants et des décideurs.
    Autrement dit : si je trouve qu'il est dommage qu'un Premier ministre charge un organisme public, je ne peux pas faire la même chose en chargeant un gouvernement.
    En revanche, on a le droit de trouver minablement opportuniste une candidate à des primaires qui a décidé de rebondir sur tout ce qui bouge, y compris la gestion de la neige. Elle n'a pas fini de nous faire rire ;-)

    Sinon je pense que la solidarité existe toujours. Les situations exceptionnelles ne font que la révéler.
    Ah j'ai eu la confirmation que pour beaucoup l'Ile-de-France, c'est la France.

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  2. Il me semble que Didier n'a pas écrit ce c'est toujours la faute des autres. Et il me semble aussi que face à un dysfonctionnement des services publics, si l'on doit s'en prendre à quelqu'un c'est bien à leurs chefs, aux responsables que personne n'a forcé à briguer ces postes. Mais ces responsables sont très forts pour se défiler de leurs fameuses responsabilités, pour les refiler aux services publics, aux usagers, comme en 2003 lors de la canicule qui a causé 15000 morts rappelons nous. Et les responsables politiques de cette époque sont encore aux responsabilités quelque part maintenant.Bah, tant qu'il y aura des gogos pour croire à leur blabla et voter pour eux... Quant à la candidate (on ne voit pas du tout de qui il s'agit), faut arrêter, tous les politiciens (hommes et femmes) font pareil.

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  3. Rien contre Didier dans mon commentaire cher Nikkos. Un commentaire, rien de plus.
    Ce qui est vrai, c'est que j'ai toujours du mal à aller dans le sens de ceux qui critiquent les gouvernants, les dirigeants, les élites parce que c'est le plus facile à faire. Ils sont souvent moins prompts à critiquer l'attitude des plus humbles qui pourtant le méritent souvent (et je ne parle toujours pas de Didier bien sûr).
    Bref.
    Quant à la candidate, je suis aussi un peu responsable de sa superbe, puisque je fais partie des gogos qui lui ont donné du crédit et un bulletin de vote en 2007.

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  4. Tu étais dedans, toi, Nikkos ?
    C'était vraiment la pagaille ?

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