mercredi 6 octobre 2010

En rêve et la photo s'est animée

Voilà un drôle de rêve.
Il y a quelques temps, ma mère m'avait refilé de vieilles photos. Ma mission avait été de les trier et de garder celles qui me plaisaient.
Ce fut voyage.
L'une des photos, un noir et blanc comme il se doit, me représentait aux côtés d'une petite fille, amie d'enfance que je voyais lors de vacances, petite fille d'une des collègues de mes parents, largement perdue de vue depuis. Nous étions avec nos 3-4 ans en train de jouer le long d'un chemin, entre champs et forêts.
Le rêve maintenant : la photo s'est mise à s'animer.
J'ai "revécu" le chemin, le champ, le souvenir très précis des crevasses dans la terre, les herbes hautes, courir, rire, un goûter peut-être. Limite "Petite maison dans la prairie" cette affaire !
Troublant pour moi qui n'ai que très peu de souvenirs de ma jeune enfance. Pour en pas dire aucun.
Et puis je me suis réveillé. Avec le sourire.

3 commentaires:

  1. Ca fait partie des jolis rêve, ces souvenirs d'enfance...
    Je comprends le sourire au réveil.

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  2. Oui, surtout que c'est événementiel pour moi, un grand jour assurément : j'ai pas de souvenirs de ma petite enfance. Alors en dénicher un, comme ça, qui sent tout bon, ça fait plaisir !

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  3. Puisqu'on est dans les rêves, je me permets...
    Ce matin, cauchemar, j'avais raté le départ d'un marathon parce que je voulais finir un bouquin, suis parti en retard, me suis trompé de parcours, il fallait escalader des montagnes, j'avais oublié mon chrono... l'horreur. Au réveil MaDame me raconte Son cauchemar à elle, va cherché une signification dans un bouquin qui te fout le bourdon "Mort imminente" qu'il dit. belle journée en perspective.
    Je me rendors comme une masse à des heures indécentes. Sale journée, vous dis-je.
    Je finis par me lever. Devant le café, en me relevant je me tape le sommet du crâne sur la chaudière. J'en tombe par terre. Vraiment. Bien sonné mais pas de sang.
    sale journée, me dis-je.
    Faut que j'aille courir. Je sors encore endormi ou assommé et plus je m'approche du port, plus je vois des gens habillés tout en blanc, qui se dirigent vers l'église. Arrivé là, ils sont des centaines devant l'église. Je pense à l'enterement d'un enfant. sale journée !
    Tout en courant, je cherche du sens et du lien dans tout ça. Surtout que cet énorme nuage lourd et noir au-dessus de ma tête ne bouge pas. C'est rare par chez nous, les nuages bougent toujours.
    Du sens je veux bien, mais ne pas lui donner du pouvoir, c'est un devoir.
    Le nuage me poursuivra pendant toute la course, sauf une demi-seconde coïncidant avec le merveilleux sourire d'une jolie cycliste qui m'a reconnu alors qu'on se connait pas (ce n'est pas une astuce d'écriture, c'est vrai)
    Retour vers le port et j'entends les cloches de l'église. La marée humaine de vêtements blancs entre à ce moment-là dans l'église. Je pense à l'écume des vagues de la mer d'hier un peu agitée ; comme si l'écume avait débordé le port pour accompagner un mort.
    Sale journée ? Encore ?
    Je continue. les sirènes de pompiers et de police se multiplient, dans tous les sens. mais c'est quoi ? Premier mercredi du mois, pensé-je, mais il est 09h 30. un attentat ? Qui sait ?
    Sale journée ? Et ce nuage toujours à auréoler le quartier de son sale air de peur et d'oiseau de mauvaise augure.

    Là, à cette heure, plus de nuage, plus de sirènes. Pour le cortège en blanc, je ne saurai que plus tard.

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