lundi 20 septembre 2010

Journalisme et servitude

Il suffit d'une lecture. Sur le sujet qui me passionne : le journaliste. Et avec les médias. Et avec les lecteurs.
La revue médias n'y va pas par quatre chemins. Evoque la veulerie.
Fichtre !

Il ne m'en faut pas plus pour me dire, c'est vrai, ça, qu'est-ce qu'ils ont donc dans le bocal, ces journalistes, pour ainsi se laisser embarquer. Sont-ils complices ? Coupables ? Innocents ?
Le sujet divise. Il me partage. Je ne sais trop quoi penser. Un pied dans ce monde, un pied en dehors.
L'auteur de l'article pointe le retour insidieux de « la peste de la servitude volontaire ». De cette information concoctée pour nous plonger dans la torpeur.
J'ai beau me creuser la tête, je peine à me retrouver dans cette idée de retour. Pas sûr qu'elle soit partie, cette servitude volontaire. La preuve : à mon échelle, c'est à dire dans des journaux locaux, je l'ai rencontrée. Avec le maire d'une commune, un chef de rédaction, un patron de grosse entreprise, des syndicalistes, des gendarmes, des pompiers. Il me souvient comme c'était pénible, souvent, de faire avec ces informateurs. Il me souvient surtout comme c'était difficile de faire autrement que de passer par eux. Alors, oui, servitude volontaire, drapée dans de la bonne conscience si besoin, ou servitude assumée, faut vendre du canard. A tout choisir, j'aimerais qu'elle soit assumée. Mais je n'en ai pas l'impression. Faut bien bouffer, me disent des amis de la plume.

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