N'hésitez pas à proposer votre moisson, bien sûr :-)
Avec pour commencer, le rayon antiquité. Relevé ceci :
C’est une chose courante, en notre siècle et nos pays, que d’entendre des gens déclarer : « Moi, je ne fais pas de politique… je ne m’intéresse pas à la politique… je me tiens en dehors de la politique… », comme s’ils se décernaient un brevet de sagesse ou d’honorabilité en refusant de participer aux affaires publiques. À Athènes, celui qui, dans une guerre civile, n’avait pas pris les armes avec un des partis était privé de ses droits civiques ; il perdait sa qualité de citoyen. Celle loi avait été formulée par Solon, pour éviter que, dans les conflits qui, souvent, divisaient l’État, « certains citoyens, par indifférence, ne s’en remissent au hasard des événements.
C'est de Maurice Druon et c'est extrait du bouquin Le pouvoir, paru en 1964)
Un avis du Spiegel sur la presse écrite française :
Etrange pays au sein duquel tout ce qui n’est pas imaginé, écrit et publié à Paris ne semble avoir aucune signification réelle. Un pays dont la capitale est tellement puissante et moniprésente que des journaux comme Nice Matin, Ouest France ou La Voix du Nord renoncent à traiter des nouvelles nationales et se bornent volontairement aux infos régionales et à l’insignifiant plutôt que de profiter de la distance qui les sépare de Paris pour jeter un regard critique et clair sur ce qui s’y décide.”
(lien : Les influences : des idées et des hommes)
Une jolie phrase, sur l'artisanat
L’artisanat est à lui tout seul un monde d’écriture. Les menuisiers, les maçons, les plombiers passent leur temps à tracer des repères, inscrire le résultat de leurs calculs sur les murs, dans le bois, marquer les pièces qu’ils fabriquent pour en retrouver l’ordre lorsqu’ils les assemblent. “int”, “ext”, “droite”, “bas”… Généralement, une fois le produit de leur activité terminé, nous n’avons pas accès à cette littérature. Nous n’imaginons pas que les espaces que nous traversons, les bâtiments où nous habitons, leurs canalisations, nos meubles, les jouets de nos enfants, sont partiellement faits de cette matière scripturale.” (lire ici : Artisanat | Scriptopolis)
Côté carnet de lecture, repéré Je vais beaucoup mieux que mes copains morts, Viviane Chocas. Il est précisé ceci : Les souvenirs, parfois anciens et douloureux refont surface, et Blanche veut utiliser ce matériau pour atteindre un objectif : « Les redresser, leur rendre la parole. Mais c’est sous ses pieds aujourd’hui que s’ouvre la trappe du verbe. Sous ses pauvres pieds. Pour enfin témoigner.
A propos du net
Les chercheurs de Facebook, menés par Eytan Bakshy, ont publié une nouvelle étude s’intéressant à comment les gens recevaient et réagissaient à l’information dans le cadre du réseau social. Une étude qui nous invite à “Repenser la diversité de l’information dans les réseaux (voir le papier de recherche, intitulé, lui, plus modestement, “Le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information”). Tout savoir en cliquant ici.
L'occasion de rappeler que Le Huffington Post et sa calligraphie bien française déboulent cheu nous. La patronne, Anne Sinclair (cliquer ici) en cause et dit ceci pendant que des initiatives parallèles se déclenchent et qu'un débat s'engage sur l'exploitation... des blogeurs (sous l'angle comment se faire de la thune en donnant mandat à des gens qui vont bosser gratos) :
Nous serons un site de news à double vocation : livrer l’information “chaude”, celle qui tombe tous les jours, bonne ou mauvaise, heureuse ou malheureuse, réconfortante ou dérangeante, sérieuse ou plus légère. Nous le ferons avec ambition et modestie à la fois, en essayant de choisir un angle, un traitement pour rendre cette information la plus vivante possible, permettant la réaction, votre réaction à vous qui surferez sur Le Huffington Post. Ce sera le travail de notre rédaction composée de jeunes journalistes, rompus au métier de la presse et aux techniques du web, à la couverture de campagnes présidentielles, comme à la recherche de ce qui se dit sur les réseaux sociaux.
Quelques phrases retenues d'un article du net :
RépondreSupprimerhttp://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-hirsch/fin-de-vie-droits-de-la-personne_b_1238995.html?ref=france
"... nos attitudes face à la mort. On meurt désormais autrement et ailleurs. Assisté de soignants, accompagné de quelques fidèles ou seul. À l'hôpital,...
... Le législateur semble en avoir tenu compte, tout comme il a su reconnaître les évolutions induites à la fois par la laïcisation et la médicalisation de la phase terminale de l'existence ..."
De mon fils, je parle :
Le dernier WE fut pour lui très difficile, il savait que c'était le dernier, moi non, je n'y croyais pas, ce n'était pas l'ordre des choses.
Le lundi matin il fut très énergique afin que j'use de mon autorité afin qu'on lui trouva une place à l'hôpital. Ces deux dernières journées je l'ai vu vivre avec les médecins, infirmières, personnel hospitalier ... c'était le milieu social qu'il avait choisi celui où il souhaitait travailler, depuis une année à l'école de la Croix Rouge, il suivait une formation professionnelle d'aide soignant.
Pour compléter mon commentaire et faire le lien avec l'article du "huffingtonpost' je joins ces quelques phrases qui retracent ma pensée peu après le décès de FC :
" Comme tous; je vais, on va mourir, c'est inévitable, mais on ne sait pas quand, le temps est indéfini, alors, autant (temps) vivre avec envie (vie)...
Toutefois, quand on sait qu'on meurt! Comment vivre ? ... Ce fut pendant un an, ma vie avec mon fils. "
Égoïstement je parle de moi, de mon fils, il y a aussi sa maman, sa sœur. Sa maman est infirmière, sa sœur juriste.
De ma fille je parle :
Elle reprend des études "Master en santé des populations". C'est la période d'une première série d'examens, à une épreuve orale de droit pénal elle dut expliquer pourquoi elle avait entrepris des études pour travailler en milieu hospitalier! Sa réponse a plombé l'atmosphère, elle a su terminer l'entretien sur une observation plus technique qui remettait à l'aise l'examinateur.
Je suis fier de mes enfants.