lundi 30 janvier 2012

Le 21 avril... 10 ans... et vous ?

Finalement, j'aime bien ce genre d'articles en ce qu'ils participent d'une sorte de machine à " faire peur". Eventuellement.
http://www.telos-eu.com/fr/article/les-fantomes-du-21-avril-2002
J'aime les lire. J'aime me dire qu'on n'est pas loin du vote utile, tout ça.
Personnellement, je ne crains pas un nouveau 21 avril. Ne serait-ce que parce que... 10 ans se sont passés. Et pas plus hier qu'aujourd'hui, je ne me sens en trouille.
Il y a dix ans, il faut dire, je n'avais pas voté Chirac. Pas voté FN non plus.
De miennes connaissances flippent à cette idée de revivre ça.
Vous aussi ?
Que se passerait-il, d'ailleurs ?

9 commentaires:

  1. Je ne vois pas ce qui peut vraiment "faire flipper" à cette éventualité. Au pire, on aurait comme Président, le candidat opposé à Le Pen. Après qu'on s'interroge sur l'état d'un pays qui mène un parti d'extrême droite au second, je le comprends. Mais, pour ma part, je ne suis pas sûr qu'on ait tiré les leçons de 2002. Aucun des deux "grands partis" n'a pris la mesure de la détresse des petites gens. Eux, ils s'occupent, soit des riches, soit des privilégiés ; en gros de ceux qui paient des impôts. La moitié de la population ne paie pas l'impôt sur le revenu, il doit bien y avoir des raisons.
    Et voilà, les oubliés vont aller voir ailleurs. Chez Marine, Chez Jean-Luc ou chez le François du Béarn pour les plus modérés. Pour les deux derniers, je les y encourage et je vais axer ma campagne personnelle sur l'idée que si on tient vraiment à voter à Gauche, il faut voter Mélenchon, si on tient vraiment à voter à Droite, il faut voter Sarkozy et si on veut vraiment changer les choses et rester crédible, il faut voter Bayrou. Chacun y trouvera sa cohérence.
    En revanche, cette histoire de vote utile m'horripile et insulte la démocratie. C'est la prise en otage de nos convictions. A eux de se démerder pour susciter notre vote plutôt que nous apeurer à des fins intéressées.
    Ce que j'entends autour de moi, une sorte de sondage personnel, me laisse entrevoir un vrai rejet, non seulement de la politique mais des élections même. Oui, j'ai entendu des personnes, intéressées depuis toujours par la chose publique prévoir de s'abstenir. S'ils viennent alimenter l'abstention habituelle, ça peut faire mal. Moi même sans aller jusque là, je n'exclus pas de voter Blanc ou Nul au second tour.
    Une autre chose m'étonne : On a vraiment l'impression que chacun discute, analyse et regarde des salons télévisés, des rédactions parisiennes et des "z'éclairés" internautes. Mais les électeurs vivent aussi en province, en France profonde, au fond des campagnes ou des usines, dans les champs, les caves ou les cités pourries. Et ceux-là ne sont pas forcément influencés par nos médias convenus ou nos géniaux blogueurs.

    Pour ne pas rester sur cette amertume, je trouve que dans cette campagne pourrie, je vois quelques clairières ensoleillées : D'abord, on a plus l'impression qu'avant d'être assis à la même table, l'actualité, vitrine et coulisses, se vit en direct et on décrypte plus facilement. Ensuite, nous apprenons énormément, nous qui sommes plutôt faibles en connaissances économiques et financières. (Je propose une campagne en anglais dans cinq, puisque nous sommes faibles en langues aussi)

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  2. J'aime ! (comme on dit sur certains réseaux sociaux)
    Je partage (presque tout). A part Bayrou, mais on va pas chipoter ;-)
    J'ajoute que l'autre France dont tu parles, elle est me semble-t-il paumée. Et elle a peur.
    Du coup, je vois très bien ce qui peut faire flipper.
    Suffit d'ailleurs de pousser le raisonnement et l'échange, en demandant à ces gens-là ce qu'il se passerait, à leur avis, si on avait un remake de 2002, et si le FN passait...
    Soudain, ils ont moins peur.
    Mais c'est une autre histoire.
    Samedi, je suis allé voir un spectacle. J'ai entendu et vu des gens rire. Une salle rire.
    Je me dit que ça fait du bien, d'entendre et de voir des gens rire.
    Que les artistes, et la culture, sont de sacrés remparts.

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  3. J'aime les précédents J'aime!

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  4. Moi aussi... j'aime toujours vous retrouver.

    Moi, ça ne me fait pas flipper et je n'ai pas peur de revivre un 21 avril bis. Comme Claudio, je pense qu'on aurait de toutes façons l'adversaire de Mme Le Pen comme président !

    Ce qui a changé, c'est que maintenant, au 2nd tour, je ne suis pas sûre de voter pour quelqu'un mais de voter blanc. Ce serait à envisager, selon moi. Car en 2002, j'ai voté Chirac, et ensuite, je n'ai pas aimé qu'il se dise élu par 82 % des électeurs...

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  5. Précision : Lorsque dans mon premier commentaire j'envisageais de voter Blanc ou Nul au second tour, c'était dans le cas d'un duel Sarkozy-Hollande. Dans le cas de la présence de Le Pen, contrairement à Marie, ce sera sans état d'âme que je voterai pour son adversaire quel qu'il soit. En 2002, je n'avais pas encore le droit de vote, mais j'aurais voté Chirac (j'avais même défilé pour ça). Alors quand on peut voter l'homme politique que m'a le plus débecqueté à droite depuis 40 ans, on peut voter Sarkozy sans aucun problème. Il me semble.

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  7. http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/02/le-vote-utile-je-me-torche-avec-229014

    (pas réussi à faire un lien direct)

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