vendredi 14 janvier 2011

Un petit vrac

Il y a des gens, dans la vie professionnelle, il faut prendre le temps pour comprendre ce qui au juste les anime. Lorsqu'ils sont trop différents de vous, c'est carrément difficile de parvenir à intégrer des données, des ressorts, des paroles, des comportements qui sont pour certains aux antipodes des vôtres. A la fois, l'exercice est passionnant : expérience de la différence. Ce n'est pas rien d'accepter cette différence. On se rend régulièrement compte qu'elle ne coule pas de source. J'imagine sans peine comme à grande échelle, cela peut causer des dégâts considérables.
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Ce qui se passe en Tunisie, je ne sais s'il faut s'en réjouir ou s'en inquiéter. Dés qu'il y a violence(s), je ne vois pas cela d'un bon oeil. Mais les peuples baillonnés, ça me file les jetons. Cornélien. Je note qu'en ce début d'année 2011, l'Afrique est au coeur de l'actualité internationale. Sûrement le signe de quelque chose.
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Cet octogénaire le dit sans ambage : je m'inquiète pour mon fils. Je ne comprends pas tout. Ca me dépasse. Il s'en explique. Je me dis l'écoutant : fais-lui confiance, et tu t'inquiéteras moins. Il ne m'en faut pas plus pour méditer là-dessus faire le lien entre inquiétude et confiance. Ce "et" a l'air d'un rubicon trop souvent franchi. La crise actuelle me semble résider dans cette absence de confiance. Mon petit doigt me souffle que c'est d'abord la confiance en soi qui fait défaut et qui ruisselle, irrigue, innonde, déborde. Là que le bât blesse. Là que doit démarrer la restauration. Pas rien.
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Ce que nous ne trouvons plus, du côté de nos politiques, peut-être est-ce l'effet de la surmédiatisation (ce qui expliquerait aussi ce curieux effet des sondages où les absents, les taiseux, les loins ont de meilleurs scores que les causants, les présents, voire les omniprésents), c'est une personne qui incarnerait de l'espoir, de l'envie, une vision. A partir de là, le rêve et l'espérance sont en berne. Ce charisme, ça ne s'invente pas.
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Lionel Messi a eu le ballon d'or. Pour la deuxième année de suite. Il fait le bonheur de Barcelone tout au long de l'année. Il vit en Espagne depuis son adolescence. Il est pourtant des espagnols qui ont beuglé, ils auraient préféré que le titre soit decerné à l'un de leurs compatriotes. Au nom d'une "règle" qui voulait jusqu'à présent que le ballon d'or les années de coupe du monde soit forcément confié à un champion du monde. L'unanimité, par les temps qui courent, est bien difficile à obtenir. La majorité trop souvent décriée. C'est pourtant un fondement démocratique, non ?

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