Le 11
mars 2011 a
commencé une nouvelle époque, estime l’écrivain japonais Kenji Maruyama.
J’imagine
que, désormais, il faudra vivre en ne comptant que sur ses propres forces et son jugement. J’ai le vif
pressentiment d’assister à l’avènement d’une époque où l’on ne peut compter ni
sur l’Etat, ni sur les entreprises, ni sur la société, ni sur la religion, ni
sur la conscience nationale. C’est le
début d’une ère où il faudra lutter seul, qui fera vraiment prendre conscience
à chacun du potentiel qu’il possède.
Kenji
Maruyama sur son blogue le 2 janvier
2012.
Cité par le Courrier International n°1114,
page 17, article « Ne soyons plus des moutons ! »
Joli ;-)
RépondreSupprimerMais ça n'a pas attendu le 11 mars 2011, je dirais ;-)
Ca fait un moment déjà qu'on se bat "seul", non ?
Cela est à replacer dans le contexte de ce qui s’est passé au Japon Didier .
RépondreSupprimerAprès la catastrophe, Kenji Maruyama s’est rendu sur les côtes sinistrées. Il en a publié un essai ( inédit à ce jour en France) qui remet radicalement en cause la société nippone. "C’est le moment ou jamais d’ôter notre collier, ce collier qui a pour nom servitude et opportunisme."