Léon a regardé en alternance le match de foot Arsenal - Milan AC, surtout la première mi-temps, et le match de Sarkozy sur France 2, surtout la seconde période.
Il a trouvé similitudes et trajectoires croisées entre les protagonistes. L'un est parti vite, l'autre diesel. L'un s'est cramé avant la fin, l'autre en est sorti plutôt requinqué.
Léon pense que Sarko va remonter la pente, il est lancé, cette fois.
Malmené au match aller, Arsenal a sauté sur tout ce qui bougeait et réussit en une mi-temps à remonter trois buts aux Italiens. Ce n'est pas rien. L'exploit était proche : il ne fallait alors plus qu'un seul but pour "égaliser" suite au match aller, les prolongations, tout ça. Mais après les citrons, épuisés, les anglais n'ont pas réussi et les italiens ont tenu le ballon. Et le score. C'est eux qui passent ce tour.
Pour le président candidat, la pugnacité n'était pas de la partie au début et Léon l'a trouvé un peu chiant dans le genre cocker limite malheureux. Chiant aussi lorsqu'il dit que les autres ceci, que les autres cela. Plus convaincant lorsqu'il est parle de son projet, de sa vision.
En fait, lui, il a été plutôt deuxième mi-temps, montant en puissance. Léon l'a alors trouvé sacrément costaud sur ses bases, comprenant que des gens puissent être embarqués par ce type.
Le débat avec Laurent Fabius fut d'ailleurs d'assez haute tenue. Dommage que le PC (président candidat) ait cru bon devoir mettre des coups sur les socialistes et DSK. Il n'en avait pas besoin.
Moralité : quand on joue son jeu, on est souvent meilleur que quand on met des tacles à hauteur de caniveau.
Moralité bis se dit Léon : quand ces types nous parlent de la France, de l'Europe, du Monde, c'est intéressant. Quand ils se piquent entre eux, ils nous ennuient.
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