La semaine "présidentielle" de Léon, c'est la sensation que le vent tourne. Sacrément. Et ce n'est pas pour le moment une bonne nouvelle pour le sieur Hollande. Au contraire.
Léon l'a regardé jeudi sur France 2 et il a eu le sentiment d'un truc déjà usé.
Léon a aussi regardé et écouté le candidat sortant. Il le trouve très fort dans son genre. Ce n'est pas la tasse de thé de Léon, mais on peut être objectif, quand même !
On dirait que l'un a ce que l'autre n'a pas.
Léon pense que la question des prochains jours sera donc : est-ce que l'autre l'a, ce truc de l'un ?
Léon a essayé de définir c'est quoi ce truc.
C'est une force intérieure, une énergie, quelque chose de ce gout-là.
Une force qui décuple les forces de celui qui la possède et qui embarque les autres dans son sillon. Une force qui claque le beignet à ceux qui sont en face. Léon pense que côté gauche, Mélenchon est aussi doté de cette force-là. Est-ce que le vent tournera ainsi ?
Le président sortant est clair sur ses bases. Le candidat socialiste est flottant.
Léon préfère le second. Il ne votera pas pour le premier.
Pour autant, il est lucide : ce type (trop) cérébral contre ce type (sacrément) tripal, ça fait un combat inégal.
Comme on n'entend finalement plus trop les uns et les autres, on les regarde, on les sent. Léon se dit qu'une campagne présidentielle, peu à peu, ça ramène à l'essentiel d'une personne. Cette dernière incarne. Ou pas. C'est tout le problème de Hollande. Pour l'instant. C'est toute la force du président sortant. Reste à voir si plus de gens le rejettent, n'en veulent plus.
Léon espère, donc. Que quelque chose change. Il a juste envie de ça, finalement, Léon. Espérer.
Ca fait du bien.
Claudio est heureux de voir Léon s'ouvrir à du "ressenti raisonnable" s'il peut se permettre cet oxymore.
RépondreSupprimerIl peut. Léon est raisonnablement content si Claudio est content ;-)
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