Léon a aimé lire ce billet.
Aimé noter qu'effectivement, ne serait-ce que pour un embryon d'espoir, ça vaut le coup d'aller voter et de s'intéresser à la campagne présidentielle aussi rabougrie soit-elle.
Enfin...
Léon pense plutôt s'intéresser aux idées qui pourraient émailler la campagne, au projet de société qui pourrait se dégager.
Bien sûr, les temps ont changé. Léon n'a pas connu l'époque où un homme pouvait embarquer un pays.
Léon remarque qu'à chaque consultation, il est un peu obligé de démêler non le vrai du faux mais le bien du pas bien à ses yeux. Il est un peu plus contraint de le faire seul, mais en même temps, il aime ces temps qui l'amènent à penser. Par lui-même. Pour le bien commun. Mieux que de se la couler douce au pays des idées des autres.
Il exerce ainsi si citoyenneté. En voyageur immobile. Qui ne ménage pas sa monture. C'est que c'est pas rien de traquer l'espoir dans tout ce fatras.
Léon a d'ailleurs décidé d'arrêter d'entrer dans cette folle sarabande qui consiste à résumer l'élection à un choix de personne. Car lui veut voter pour quelqu'un. Et pour quelque chose.
Quitte à ce que ce soit par défaut.
Après tout, quand on va acheter des fringues ou des godasses, on procède aussi par élimination, non ?
L'important, c'est cet embryon, qui annonce naissance, et cet espoir, qui donne chaleur.
Léon pense qu'il y a tellement de belles choses à réussir qu'il se dit que c'est déjà pas mal.
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