Beaucoup de gens pensent que "c'est la faute à l'Europe". Ou la faute à l'Euro.
L'arbre ne cache pas la forêt.
Léon a noté deux choses :
- en 2005, le peuple français, les gens quoi, disaient "Non" à cette Europe-là. Léon se souvient que l'affaire avait beaucoup divisé, révélant une fracture sans doute plus forte qu'un light gauche droite. Des de gauche et des de droite penchaient oui, des de gauche et des de droite penchaient non.
- Par la suite, le gouvernement est revenu sur ce vote en allant contre le peuple et en passant en chambres pour adopter un traité soit disant revu et corrigé.
Pour Léon, c'est là qu'est aujourd'hui la faillite de notre système démocratique. Là le manque de confiance. Là le ras-me-bol.
Voilà des personnes élues au suffrage universel qui finissent pas aller contre ce ce que les ouailles ont décidé. Sans le dire tout en le disant etc. C'est dangereux. C'est impunité. C'est arrogance et mépris. Et tout cela se ressent en les écoutant et en les regardant, les uns, les autres.
Ils se sentent au-dessus. Ils se croient au-dessus. En réalité, ils sont ailleurs. Ils nous demandent de les croire. Mais on n'y croit pas. On croit en la vie, en l'amour, mais pas en eux.
Léon a cette curieuse (furieuse) sensation que le peuple, loin d'être le bêta annoncé, est en réalité bien plus mature qu'il n'en a l'air. Et s'il n'a pas toujours raison, il n'a pas toujours tort. Et s'il est moins cultivé, il a peut-être en lui par la force des choses ce que ces "élites" n'ont plus. Le bon sens.
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