Un dimanche. A la maison. Côté musique, c'est chanson française. Je partage avec vous.C'est oreille tendue en mode aléatoire. Une centaine d'albums réunis dans un dossier. VLC fait sa tambouille. Je reçois. Comme ça vient.Les chansons et les artistes se succèdent, formant un monde particulier, rempli de phrases et de mots, qui crie parfois, chuchote aussi. Des femmes, des hommes. Des refrains. Des sons. Voyage.
Le périple débute par Je t'oublie, de Yves Jamait. Se poursuit avec Un homme couvert de femmes, de Miossec. Miossec qui dit ça fait mal, mal, mal. Et puis voilà Gwazigan, vieux groupe quebecquois méconnu. Dehors, il fait froid, il fait givre, il fait ciel bleu et il tombe bien, cet accent à nul autre pareil. Cet accent et cette ambiance musicale, aussi. Guitares sèches, violon. Un côté feu de cheminée pour conter Marcoux Labonté. Quelques souvenirs, aussi. Voilà un groupe que j'ai programmé il y a de cela quelques années. J'avais aimé cette rencontre. Cet échange aussi avec quelques uns des anciens de la Bottine Souriante. Une bottine, soit dit en passant, qui m'avait à l'époque sans qu'il ait de rapport avec la semoule les souliers sont rouge, groupe mythique pour moi, malheureusement éteint (à moins qu'il ne se réveille un de ces quatre) ? Qui s'est réveillé, un matin. Parlez-moi de vos villes, dit le chanteur. Je pense à vous souvent, précise Cyril Mokaiesh. Je me souviens de tout. Je vous écris ces quelques fleurs avec mon coeur à l'intérieur. Surgit Maurane, qui conseille de prendre une petite laine. Accordéon, bon petit rythme, ça swingue. Mademoiselle Madeleine se souvient de l'instant, dit la chanteuse. Évoque le soleil couchant. Avant de laisser le micro Jeanne Plante. Qui évoque aussi le réveil qui sonne. Ces matins sous la couette. Le bain. On est bien.Un côté Le jour d'avant, avec cette fois Yann Tiersen au violon et à l'accordéon. Un morceau instrumental qui ressemble à un voyage tranquille, en barque sur un canal, ou à vélo sur une route tranquille. Qui s'accélère. Peut-être des rencontres. Ou l'orage qui arrive en courant. En tout cas, je sifflote.
Bertrand Cantat entonne alors l'air suivant. Sa voix s'élève. Retrouvailles Noir Désir avant guitares saturées et batterie qui scande. Qui assène. Il demande, lost, Pourras-tu le faire ? Après les certitudes, au delà des bords. Collines enflammées. Courir ventre à terre. Consommer, consumer, cracher de l'air. Dans le dérisoire, dans les accessoires, dans le feu des possibles. Dans les corridors. Sous les baies vitrées.
Et voilà Aaron. Seeds of gold. Un piano synthétique. Une voix rauquisante qui surgit. C'est celle de Simon. Comme sortie d'un brouillard, la voix, comme deux phares dans la nuit. Ou de la buée, sur une vitre.
Et puis c'est le tour de Mickael Miro. Parler du monde, il dit. Ecrire quand même. Pas d'humeur à parler de guerre. D'où vient cette envie d'écrire, demande-t-il. Non non non non, je n'ai pas de thème. Ecrire quand même...
Surgit alors Bernard Joyet. Qui évoque Ma Bible. Une chanson nichée dans une compilation dénichée par hasard sous le titre de Mécréant. Quelqu'un a compilé pas mal de chansons plutôt critiques à l'égard de la religion. On est dimanche ou on n'y est pas ;-)
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