Un expert de neuf ans m'a dit que c'était de la bonne. De la bonne à boules. De la bonne à bonhomme de neige.
Côté musique, un album s'impose. Aujourd'hui absolument.
Il est signé Kate Bush. Il vient de sortir. Il s'intitule 50 words for snow. On peut lire une critique made by Télérama en cliquant ici.
Je vous invite à écouter ci-dessous un extrait et si le coeur vous en dit, si le corps vous parle, si l'esprit vous murmure quelque chose d'écrire votre neige... en 50 mots :-)
Côté musique, un album s'impose. Aujourd'hui absolument.
Il est signé Kate Bush. Il vient de sortir. Il s'intitule 50 words for snow. On peut lire une critique made by Télérama en cliquant ici.
Je vous invite à écouter ci-dessous un extrait et si le coeur vous en dit, si le corps vous parle, si l'esprit vous murmure quelque chose d'écrire votre neige... en 50 mots :-)
Ma neige en cinquante mots
RépondreSupprimerC'est un calme pur qui enveloppe comme une écharpe.
C'est la cagoule de l'enfance.
C'est le mot luge. Et avec lui, les glissades joyeuses, les gadins, la recherche de vitesse. C'est le froid qui brûle. C'est aussi le pas hésitant, la conduite inquiète, le feu de cheminée, le chocolat chaud.
Silence
RépondreSupprimerSons étouffés
Pas feutrés
Feu qui ronronne
Boule de neige au saut du lit
Le petit déjeuner peut bien attendre...
Désolé de m'affranchir des règles Didier mais ça m'inspire plus que 50 mots.
RépondreSupprimerJ'ai 3 neiges :
1. La neige de l'enfance bien sûr, abondante, celle que ma mère faisait chauffer pour avoir de l'eau. Elle était la bienvenue, elle nous évitait de nous coltiner les lourds seaux d'eau du cimetière jusqu'à la maison. On se servait devant la porte.
A l'école, les instits étiraient les récréations. Nos igloos de chaque bout de cour étaient les QG des nationalités et au milieu le champ de bataille un paradis sur terre. Et chaque année, c'était toujours les Ritals qui gagnaient. A posteriori, je me dis que c'était vraiment violent. Le soir, on se faisait engueuler par la Mamma : Car comme le froid nous obligeait à garder nos pyjamas sous nos vêtements dans la journée, ils étaient trempés pour la nuit. Le poêle à bois réparait les dégâts et tout recommençait.
2. Réveillon de la Saint-Sylvestre 1979/1980. Restaurant en haut de la montagne - Plateau des mille-vaches. C'est pendant la soirée que la neige a commencé à tomber et fort, très fort. Le retour au village en bas, en voiture, fut acrobatique mais j'ai rarement, ou jamais, ressenti de moment plus poétique. Avant de m'endormir j'ai dû écrire, l'émotion était trop forte :
Le temps de l'hiver
Est là
Il tisse par terre
Son drap
Manteau de velours
Neigé
Il pleure de l'amour
Plissé
Paysage de rêve
Je t'aime
Mais le monde me crève
Quand même
Je ne puis goûter
Un jour
Même inondé
D'amour
Si je te sais loin
Là-bas
Qui te meurs de faim
Sans moi
3. La neige des pistes de ski. Les premiers mouvements du corps de la première glisse de la saison. Une sensation de "première gorgée de bière" que rien derrière ne pourra concurrencer. La tranche des skis vient faire craqueler la la neige et lui dessiner des oeuvres d'art. Les skis sont artistes. Et ça coule et ça roule et ça danse et ça descend. C'est évasion et solitude, pouvoir et liberté. Un, deux, trois virages et, chaque année, j'entonne la même chanson, sans honte, sans retenue, sans calcul. Je suis le roi du monde. ("Aussitôt que l'on chante, c'est déjà qu'il fait beau, tous les mots qu'on invente on les vole aux oiseaux. Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie. Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie. Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie, LA VIE !......"