lundi 5 décembre 2011
La jeune fille qui veut le journal d'Anne Franck
C'est pause cigarette au boulot. La collègue évoque sa nièce. Laquelle a douze ans. Elle raconte comment ce week-end, il fut question des cadeaux de Noël et comment la jeune fille la scotcha en disant qu'elle avait envie d'avoir un livre.
Et pas n'importe quel livre.
Le journal d'Anne Franck.
Voilà qui presque fait plaisir, non ? Notre "jeunesse" comme on dit maintenant dans les médias ne rêverait donc pas uniquement de portables, trucs écrans, bidules vidéo ?
Fichtre !
Cool !
Voilà qui en tout cas fut l'occasion d'évoquer dans la foulée ces livres à l'école étudiés et qui, quelques années après, parfois bien tassées les années, nous ont marqués. Nous marquent encore. Indélébiles.
Et si on jouait ? A nous dire quels bouquins scolaires nous ont marqué à vie ? Bel héritage :-)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Pour ma part, j'ai noté, plutôt sous un angle joyeux, les bouquins suivants :
RépondreSupprimer- la nuit des temps, de Barjavel
- La grande patience, de Bernard Clavel
- Zadig, de Voltaire
- Les fleurs du mal, de Baudelaire
- Les Misérables, de Zola.
Et, cerise sur le gâteau, les Lagarde et Michard, dont j'ai retrouvé trace ici (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagarde_et_Michard) et qui furent pour moi une magnifique porte d'entrée à la lecture.
Sans oublier bien sûr et je finirai là-dessus le dictionnaire.
Un bel ami.
- Vipère au poing.
RépondreSupprimer- Contes et fabliaux du XVIème siècle.
- Le Cid (le top du top. Immense souvenir)
- L'écume des jours.
Les autres lectures obligées, j'ai dû les zapper. Mais ma scolarité fut assez courte. Heureusement, je me suis rattrapé depuis... un peu.
Comme Didier, les Lagardes et Michard me sont revenus, ces bouquins qui traversaient les siècles et avec lesquels j'ai traversé mes années de lycée. J'ai le souvenir d'un format particulier, ni grands, ni petits, mais compacts et denses.
RépondreSupprimerJe les avais acheté à la bourse aux livres, en début de seconde. Ils avent déjà vécus.
Sinon,
la Venus d'Ille de Mérimée
L'écume des jours et son fameux Pianocktail
Le petit Prince
Germinal
Les fleurs du mal aussi. Je vais d'ailleurs vous raconter une petite anecdote sur ce dernier, mais peut être vus l'avais-je déjà raconté.
J'étais en Terminal et un type très aristo au regard particulier, perçant et malicieux à la fois, au port de tête élégant traînait sa grande silhouette de multi redoublant dans les couloir du lycée. Pour moi, simple mortelle, il me semblait inaccessible (peut être son seul attrait?). Mais il me plaisait avec son grand nez, ses cheveux bouclés, tirés en arrière qui lui donnait un profil très profilé, aérodynamique, en parfait harmonie avec son scooter.
Je me susi mise en tête de le draguer. A ma manière. Tous les jours, j'épluchais les fleurs du mal pour en tirer des passages sur le regard, les yeux, la séduction que je prenais soin de recopier sur un petit bout de papier plié en 4. Je déposais ces quelques vers sur son scooter. Lui laissant le plaisir de le découvrir. Parfois, je n'étais pas loin quand il découvrait ce papier et je pouvais l'observer de loin. Il ramassait ce trésor tout en regardant amusé autour de lui. Grace à lui je connaissais presque par coeur pas mal de poème de ce recueil. Comme il ne trouvait pas qui était l'auteur, je continuais et bientôt il me fallu taper chez d'autre poètes mais qui m'ont moins marqué... Ce qui est drôle dans cette histoire c'est que je suis arrivée à mes fins, ça a payé, mais je n'ai aucun souvenir de comment nous en sommes arrivés à nous parler et à sortir ensemble. C'est le chemin qui m'y a mené qui m'a plus marqué que la finalité.
Ce fut une manière comme une autre de m'intéresser à la poésie.
Zola
RépondreSupprimerMolière
Le Horla de Maupassant
Poèmes Saturniens et fêtes galantes de Verlaine